La participation des personnes en situation de handicap dans tous les domaines de la société est inscrite dans la convention des Nations Unies. Le sport et la mobilité ont une importance capitale pour la société et le Luxembourg Paralympic Committee, en tant que fédération sportive des personnes handicapées et comité paralympique au Luxembourg.
Notre projet est à voir comme un concept global, holistique. Structurel et à long terme, il a pour objectif de faciliter l’accès aux sports pour les personnes handicapées. Pour ce faire, nous offrons de nouvelles activités, investissons dans le domaine de la formation de moniteurs et d’entraîneurs, lançons des campagnes de sensibilisation sur les offres existantes et améliorons les (infra)structures et la mobilité des personnes concernées.
Au courant de l’année 2019 nous avons mis en œuvre des projets dans sept disciplines de para-sports différentes. Après avoir élaboré un module spécifique, nous avons pu intégrer le programme de la formation nationale de l’ENEPS pour moniteurs et entraîneurs sportifs. Cette dernière comprend donc un volet para-sport transmettant un savoir-faire important dans les domaines de l’inclusion et du sport. De plus, lors du Paralympic Day, 80 participants – avec ou sans handicap – ont pu s’essayer dans 9 disciplines de para-sports.
En outre, le projet éducatif inclusif I’mPossible a été introduit au Luxembourg en 2019, un projet-pilote sous la direction du LPC et en étroite collaboration avec les Ministères de l’Éducation nationale, des Sports et de la Famille.
Avec la mise en place de tels dispositifs, nous vivons souvent des moments remarquables : les visages radieux des enfants, lors du projet I’mPossible dans les écoles fondamentales, et la joie ressentie par les participants découvrant de nouvelles activités sportives au Paralympic Day, font partie de ces moments d’exception.
En raison de la pandémie, toutes les compétitions ont été annulées dans le domaine du para-sport et l’entraînement commun n’a plus été possible non plus. Étant donné que nous comptons quelques nouveaux sportifs, qui auraient dû se qualifier pour les compétitions, ceci nous porte naturellement préjudice.
Malgré ce fait, nous nous sommes rapidement adaptés à la nouvelle situation. À l’aide d’une installation improvisée, le lanceur de poids Tom Habscheid a, par exemple, fait ses exercices dans le jardin ou de la musculation dans le garage de son entraîneur. Les joueurs de tennis de table, quant à eux, ont tourné des vidéos de leurs différents échanges, vidéos qu’ils ont ensuite transmises pour analyse à leur entraîneur.
Par ailleurs, notre campagne LUX like Heroes sur les réseaux sociaux a été rapidement adaptée pendant la pandémie, ceci afin de pouvoir contribuer à la notoriété des athlètes et de leurs sports.
À long terme, nous voulons contribuer à une meilleure acceptation dans la société des personnes en situation de handicap. Le sport offre beaucoup de possibilités pour montrer quelles performances elles peuvent réaliser et avec quelle volonté elles arrivent à surmonter les obstacles. À ce titre, les personnes en situation de handicap peuvent être considérées comme des modèles pour nous tous.