Lost Weekend : Le défi cinématographique de 48 heures au Luxembourg
Le cinéma est un art qui transcende les frontières, et rien ne le démontre mieux que le challenge cinématographique Lost Weekend. Cette initiative unique réunit des équipes de cinéastes, qu’ils soient des amateurs ou amatrices passionné·e·s ou des professionnel·le·s chevronné·e·s, pour écrire, tourner et monter un court-métrage en seulement 48 heures. Pour Govinda Van Maele et Sofiya Kudryavtseva, de l’asbl Filmreakter, les organisateurs de l’évènement, Lost Weekend est bien plus qu’un simple concours de cinéma : c’est une célébration de la créativité et de la diversité.
« Lost Weekend est né de notre passion pour le cinéma et notre désir de créer un espace où chacun pouvait s’exprimer librement », explique Govinda Van Maele. « Ce défi est une occasion unique pour les cinéastes de tous horizons de collaborer et de créer ensemble, sans aucune restriction. Nous croyons fermement que le cinéma est pour tous, et Lost Weekend en est la preuve vivante. »
Depuis son lancement lors du Luxembourg City Film Festival en 2020, Lost Weekend n’a cessé de croître et d’évoluer. Désormais, deux éditions sont organisées chaque année, une en mars et une autre en octobre, en plus d’un défi supplémentaire, Lost Weekend +, réservé aux gagnant·e·s de l’édition de mars. Pour Sofiya Kudryavtseva, ces événements sont l’occasion idéale de découvrir de nouveaux talents et de promouvoir la diversité dans l’industrie cinématographique au Luxembourg.
« Pendant longtemps, l’industrie cinématographique a été dominée par un petit groupe de personnes, laissant peu de place à la diversité et à l’inclusion », souligne-t-elle. « Lost Weekend vise à changer cela en offrant à chacun et à chacune la possibilité de réaliser ses rêves cinématographiques, quel que soit son âge, son origine ou son niveau d’expérience. Nous voulons montrer au monde que le cinéma est pour tou·te·s, et que chaque voix compte. »
Pourtant, le chemin de Lost Weekend n’a pas été sans obstacles, et la pandémie de Covid-19 en est un exemple frappant. Forcés de reporter la projection et la remise des prix de plusieurs mois, les organisateurs ont dû repenser entièrement leur approche pour s’adapter aux nouvelles réalités. Mais pour Govinda Van Maele, cela n’a fait que renforcer sa détermination à faire de Lost Weekend un événement incontournable dans le paysage cinématographique luxembourgeois.
« La pandémie a été un véritable test pour nous, mais elle nous a également poussés à innover et à repenser notre approche », explique-t-il. « Grâce à notre équipe dévouée et à nos partenaires, nous avons réussi à maintenir l’esprit de Lost Weekend vivant, même dans les moments les plus difficiles. Cela montre à quel point notre communauté est forte et résiliente. »
L’une des plus grandes satisfactions de Lost Weekend est de voir l’enthousiasme et la motivation des participant·e·s à chaque édition. Chaque année, le nombre d’inscriptions augmente, et les
projections affichent complet. Mais au-delà des chiffres, c’est l’énergie et la passion des cinéastes en herbe qui alimentent la motivation des organisateurs.
En fin de compte, Lost Weekend prouve que le cinéma est pour tou·te·s, et qu’avec un peu de soutien et de motivation, tout est possible.