Catarina Barbosa et Baptiste Hilbert © Mike Zenari
Culture

As We Are - AWA

AWA est une plate­forme européenne pour la jeune création chorégraphique

Elle a vu le jour au nord du Portugal, il est né à Arlon. Leurs deux destinées se sont croisées au Ballet Junior Genève pour ne plus se quitter.

« À l’origine de notre rencontre, il y a notre amour de la danse contem­poraine. Afin de pouvoir vivre de cet amour, nous avons étudié la carte européenne. Les conditions de travail et de vie diffèrent fortement d’un pays à l’autre pour les danseurs chorégraphes que nous sommes.

Comme nous voulions mettre en place nos propres projets, nous avons choisi le Luxembourg pour ses belles opportunités en termes d’émergence artistique. »

Catarina et Baptiste y ont repéré un créneau dans lequel se glisser, un pont à faire entre le monde professionnel et amateur. « Étant donné que nous étions des acteurs extérieurs, nous étions vierges d’antécédents avec les uns et les autres, ce qui nous a permis de fédérer sans à priori. »

Soutenus dans leur démarche par le Centre de Création chorégraphique luxembourgeois TROIS C-L, ainsi que par le Centre culturel Kinneksbond de Mamer qui les accueille à bras ouverts, Cata­rina et Baptiste rallient à leur cause la Confédération nationale de la Danse, le Centro Cultural Português – Camões ainsi que l’Œuvre.

« La danse contemporaine peut paraître inaccessible. Nous voulons fédérer petits et grands autour de cette forme d’expression. »

De fil en aiguille, les formats de 20 minutes des jeunes chorégraphes se compilent en soirées de spectacle, des workshops mettant en relation mondes amateur et professionnel s’organisent, puis se met en place un échange sur le thème de « la vie de danseur », en présence de professionnels, de jeunes danseurs et de leurs parents et, enfin, une création prend forme, rassem­blant des élèves de diverses écoles de danse du pays. En résulte un festival de deux jours, riche en rencontres et en émotions.

« Les élèves ont adoré travailler de façon non scolaire, en partant d’im­provisations propres pour réaliser une œuvre collective », nous raconte Catarina, « nous avons reçu des retours extrêmement touchants ».

Le dernier soir, Jérôme Konen, directeur du Kinneksbond, leur confirme, pour leur plus grand bonheur, son désir de renouveler l’expérience de ce festival prometteur sous forme de biennale.

www.awa-asweare.com

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